Qui de Ségo ou de Sarko virera en tête au soir du 22 avril prochain? Le Béarnais Bayrou s’invitera-t-il au second tour du 6 mai, lui le «troisième homme» qui est en réalité le deuxième homme le mieux classé derrière le ministre-candidat UMP et la madone socialiste?
Autre question en suspens: Le Pen est-il capable de réitérer son coup du 21 avril 2002? D’autres prétendants, comme du reste le leader du Front national, disposeront-ils seulement des 500 parrainages de maires?
Ces interrogations, et bien d’autres, tiennent en haleine la France, ses électeurs, mais aussi tous ceux qui, hors de la Chiraquie, ont les yeux et les oreilles tournés vers l’Hexagone. De ce côté-ci du Jura, nombre de Romands en font partie et ne se privent pas de commenter par le menu la bourde de l’une ou de l’un, la remontée du troisième dans les sondages ou la dernière polémique en date de cette campagne riche en rebondissements.
Forcément intéressé par la grand-messe politique du voisin, l’homo romandicus se passionne plus que jamais pour cette présidentielle médiatisée à outrance et à l’issue incertaine. Ce d’autant plus qu’une élection au suffrage universel direct du chef ou de la cheffe de l’Etat est inconnue au pays de Guillaume Tell.
Il est des habitants du Pays de Fribourg qui suivent avec une attention plus soutenue encore ces joutes désormais quinquennales: les Français établis dans le canton. Qui sont-ils et surtout qu’en pensent-ils? Réponse dès aujourd’hui, et ces prochains mardis, au fil des articles de notre série intitulée «La présidentielle vue d’ici».

Sébastien Julan 6 mars 2007

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