Vitrines
des magasins, fenêtres de particuliers, bureaux dassurances
ou davocats: tout lintra-muros de Romont, à quelques
rares exceptions près, a joué le jeu. Le jeu? Choisir
et exposer un ou plusieurs vitraux tirés de la collection de
latelier allemand Peters, à Paderborn. Quelque 150 vitraux
se retrouvent ainsi répartis dans plus de 80 lieux, à
la Grand-Rue, mais aussi aux rues du Château, de lEglise,
des Moines et des Béguines. Cest dire si lévénement,
initié par le Musée suisse du vitrail, a inspiré
le Groupe des commerçants du centre-ville (GCCV).
Cette exposition, intitulée En quête des lumières
du monde, prolonge celle présentée durant lété,
mais sous un angle spécifiquement consacré aux lumières
de Noël. «Latelier Peters, qui travaille sur le plan
international, a demandé à 150 artistes du monde entier
de réaliser un vitrail sur ce thème, explique Stefan Trümpler,
conservateur du musée. Ce sont des uvres de haut niveau,
contemporaines, aux approches traditionnelles ou très personnelles,
souvent surprenantes.»
Le musée, qui rêvait dexposer en ville depuis des
années, a profité de sa fermeture pour cause de travaux
(voir ci-dessous) pour concrétiser ce projet, poursuit le conservateur,
visiblement satisfait du résultat. «Chacun a mis beaucoup
de soin à mettre en évidence ces uvres, parfois
en découvrant le fonctionnement des vitraux, qui nécessitent
un éclairage indirect. Il y a évidemment une grande variété
de décors, mais grâce au format imposé des uvres
et grâce aux étiquettes, lensemble reste très
équilibré. Au final, je trouve que ces vitraux apportent
la lumière et une touche de sérénité qui
tranche avec labondance et le kitch habituel de cette période.»
Unis
autour du vitrail
Même enthousiasme du côté des commerçants:
«Cétait loccasion de créer une unité
à Romont et, pour certains, de resserrer les liens avec le musée»,
relève par exemple Josiane Favre, représentante du GCCV.
On se réjouit aussi des visites guidées prévues,
qui donneront aux amateurs la possibilité de découvrir
lexposition, la ville et nos commerces.» Ces visites, accompagnées
par des collaboratrices du Musée, auront lieu les 1er, 11, 15,
22 et 29 décembre, ou sur demande auprès de lOffice
du tourisme de Romont.
Tous les vitraux sont à vendre, pour un prix qui oscille entre
1500 et 3000 francs, avec une pointe exceptionnelle à 10000 francs.
Romont,
intra muros, jusquau 7 janvier. Vernissage ce jeudi 1er décembre
dès 18 h à la Grand-Rue, près de la fontaine du
Marché de Romont. Visites guidées publiques ce soir à
18 h et à 19 h 30, le 11 décembre à 17 h, les 15,
22 et 29 décembre à 18 h. Rendez-vous au bas de la Grand-Rue,
devant la banque.
L'escalier
entre par le toit
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Les travaux
dagrandissement du Musée du vitrail ont pris une
dimension spectaculaire, lundi et mardi. Les éléments
de la cage descalier ont en effet été introduits
par le toit dans laile savoyarde du musée. «La
réfection de cette zone est notamment dictée par
les normes incendie et par notre volonté de rendre le
musée accessible aux personnes handicapées»,
relève le conservateur des lieux, Stefan Trümpler.
Lescalier sert darticulation entre laile savoyarde,
actuellement occupée pas le musée, et laile
fribourgeoise, qui abritera les cinq nouvelles salles de linstitution.
Ces deux ailes seront reliées par une passerelle vitrée.
Les travaux, lancés au début juillet, se poursuivent
«sans retard et conformément au budget» (4,8
millions de francs), ajoute le conservateur. Ceci malgré
plusieurs découvertes archéologiques, encore en
cours danalyse. La fin des travaux est prévue pour
octobre 2006, mais la section actuelle du musée sera
déjà ouverte au public en mai 2006.
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