Colombettes

Cherche nouvel exploitant

Une annonce l’affirme, un communiqué le confirme: le chalet des Colombettes va changer de tenancier. Le contrat de la société hôtelière qui exploite l’établissement aurait été cassé, avec son accord. Ce que refuse de confirmer le gérant actuel.

Le chalet des Colombettes, à Vuadens, va changer de tenancier. L’annonce paraît aujourd’hui dans La Gruyère: la Fondation des Colombettes cherche un exploitant pour l’hôtel-restaurant, propriété, depuis 1982, des Fribourgeois de l’extérieur, qui sont réunis dans l’Association Joseph-Bovet (AJB). «Cet établissement va changer de tenancier», affirme un communiqué signé Gérard Bourquenoud, ancien rédacteur en chef de Fribourg Illustré. Le changement devrait intervenir à l’automne. «Une commission ad hoc formée de Fribourgeois en et hors les murs a été chargée d’étudier et d’examiner d’une manière approfondie toutes les candidatures du futur exploitant.» Le communiqué conclut en précisant que le complexe des Colombettes veut «redorer son blason par l’engagement d’un couple compétent et qualifié dans le domaine de l’accueil, de l’hôtellerie et de la restauration».

Contrat résilié
Au téléphone, Gérard Bourquenoud confirme que le contrat entre le Conseil de fondation et la société hôtelière qui exploite l’établissement, a été résilié, d’entente avec le gérant actuel. Le contrat en question courait jusqu’en 2004. Concernant le nouvel exploitant, la fondation dit sa préférence pour un couple, plutôt que pour une société. Selon Robert Kolly, président de l’AJB et membre du Conseil de fondation «Les Colombettes», le gérant «a accepté de partir avant la fin de son contrat». Rien n’est signé et les négociations ne sont pas terminées, mais un accord oral aurait été conclu. Robert Kolly, qui ne veut surtout pas polémiquer, préfère en revanche rester discret sur les raisons qui ont entraîné cette décision commune.

«Rien n’est définitif»
De son côté, l'exploitant des Colombettes se refuse à confirmer cette information: «On s’est mis d’accord pour que ce soit le Conseil de fondation qui parle», explique- t-il. Avant de lâcher que «rien n’a été cassé pour l’instant. Nous sommes en négociations et rien n’est définitif. Je suis toujours exploitant, je n’ai rien signé et il n’y a pas de changement.» Le tenancier estime en outre que parler de cette affaire mettrait «en danger toute l’exploitation de l’été». Une animation estivale emmenée par Aïda Godel (La Gruyère du 30 mai et du 1er juillet) que le Conseil de fondation non seulement ne remet pas en question, mais qu’il espère continuer par la suite, selon Robert Kolly. Quant aux difficultés financières des Colombettes, elles sont «en bonne voie» d’être résolues, estime Gérard Bourquenoud: «C’est en traitement avec les banques. On ne peut donc rien dévoiler, mais on va sortir de l’ornière.» Même optimisme du côté de Robert Kolly: «Tout va se résoudre simultanément.»

Eric Bulliard / 4 juillet 2000

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